Mais qu'est-ce donc qui les titille ainsi ?
Chris et Helga (précédents articles) sont
des chercheurs exemplaires, on l'aura compris, mais pas exceptionnel. Leur
expérience particulièrement forte a bénéficié d'un plus grand nombre d'années
pour s'être construite, mais les jeunes générations les suivent et reproduisent
avec une nouvelle fraîcheur les comportements "ouverts" qui font de
tout homme un chercheur. L'idée qui transparaît est que le chercheur n'est pas
nécessairement un savant (il peut le devenir), mais il est quelqu'un capable
d'endosser le costume de l'aventurier ou du détective, sans crainte de se
mettre en danger.
Nos plus jeunes chercheurs ont aussi
quelque chose à nous dire au regard de leurs itinéraires récents, jamais
achevés, aussi riches d'enseignement qu'ils sont souvent bousculés et sujets à
digressions. Vont-ils confirmer pour nous cette intuition, selon laquelle les
chercheurs prédisposés au succès auraient en commun moins le privilège du
savoir qu'une aisance comportementale à sortir du cadre et une mobilité intellectuelle
insatiable?
Si nous leur demandons ce qui les fait
courir ainsi, et ce à quoi ils sont d'autant plus exposés, certains d'entre eux
(AD, LC, CR) désignent - entre autres - les aspects suivants (voir la "feuille de route" publiée précédemment) de leur engagement :
· > Antidote à la morosité de la société (AD,
LC, CR)
· > Dimension intergénérationnelle (AD, LC)
· > Métissage institutionnel (AD, LC, CR)
· > Sérendipité ou la séduction de l'imprévu (AD)
> > Non évidence de l'altérité consentie = le choc culturel (CR)
Ils peuvent en effet témoigner du rôle que jouent
ces aspects-là dans leur expérience de jeunes, de chercheurs, et tout
simplement d'acteurs sociaux. A suivre dans les articles à venir ...
> > Non évidence de l'altérité consentie = le choc culturel (CR)
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